Graine ou pas graine…

Il y a longtemps, au temps des chères études, je dévorais les livres de Pearl buck (entre autres). Elle racontait la campagne chinoise avant les bouleversements de l’Empire du Milieu qui allait quitter la couleur jaune pour la couleur rouge. Je me souviens notamment de cet émouvant récit « La mère ». Une peinture paysanne ou la vie humble d’une pauvre paysanne, mère de toute une nichée qu’il fallait nourrir au prix d’un travail harassant. Pour faire face elle gardait toujours précieusement des graines, la semence pour la Terre Mère, c’était le trésor qui sauva plusieurs fois sa famille. Je garde encore ce souvenir, saurais je nourrir ma famille comme elle dans des moments tragiques ? J’ai mon petit bout de terre, mon potager, ensuite et bien il suffit de récupérer les graines …ou pas ? Et bien ce n’est pas aussi simple.

On sait un peu « Monsanto» et les dégâts de la chimie, (n’est ce pas pauvres petites abeilles ?) mais saviez vous que les graines des plantes de nos potagers sont presque toutes stériles Les fameux hybrides F1 ! C’est le méga business des semences qui ne connait pas la crise, mais qui au contraire fort de sa puissance veut faire disparaitre les « irréductibles » jardiniers et paysants voulant protéger la Terre Mère.

Au hasard d’un salon Bio, Je découvrais l’existence de l’association Kokopelli dont la promesse est « Libération des semences et de l’humus ». La lecture de leurs articles vous plonge dans une sorte de cauchemar. On y découvre que « 10 multinationales contrôlent près de 50 % du secteur semencier planétaire … Ces mêmes 10 multinationales, mais ce n’est sans doute qu’une coïncidence, contrôlent également 60 % de l’agrochimie…. La semence, c’est le début de la chaîne alimentaire. Celui qui contrôle la semence, contrôle la chaîne alimentaire et donc contrôle les peuples »

Pourrons nous encore nous reconnecter à la vie?

– 2400 tonnes de sol, chaque seconde, partent dans le vent ou les océans

-en région tempérée il faut 500 ans pour produire naturellement 2,5 cm d’humus.

2010 sera verte ou ne sera pas.

A tous mes chers lecteurs passés et à venir, Préférence Ethique souhaite une nouvelle année très heureuse et créative !

Que 2010 déroule ses jours , offrant amour, paix, sérénité, joie, santé , force et intuition.

Je nous souhaite la folie de croire

Que le monde peut être transformé,

C’est-à-dire plus juste et plus fraternel

…                 Jean Ristat

Oublions les flops de ces derniers mois et croyons à notre pouvoir de créer le changement….pour une planète plus « verte » pour des relations plus « vraies ».

Comptes à rebours

Comme c’est bizarre les frontières du temps.

Par exemple ce soir ou … et bien non en Nouvelles Calédonie, ils ont déjà fêté la minute « 0 »…On va dire aujourd’hui la planète… heu non, une grande partie de la planète, car tout le monde n’a pas le même thermomètre. Bref on va changer d’année. En cette occasion, on se souhaite tous les uns et les autres, le meilleur pour chacune et pour chacun. C’est comme un moment de solennité et le plus souvent de joie !

Au rythme des fuseaux horaires, des femmes, des hommes, des enfants scandent le compte à rebours pour arriver au « 0 » tant attendu. C’est la nouvelle année, tous vibrent du même espoir :

« que l’année soit meilleure ! »

Bonne année à toutes et à tous et spécialement aux enfants.

« Mille sourires vers les autres, mille mercis vers le ciel ! »

Un petit cadeau, un de mes plus beaux souvenirs de 2008 :la découverte et la rencontre de Salvador de Bahia.

Bonsaï… de Noël

Et voilà toute la maison est prête…tout à l’heure c’est la veillée de Noël.  C’est la parenthèse de l’année où les souvenirs de l’enfance se bousculent dans la mémoire, où la nostalgie se mélange à la surprise et à l’excitation des enfants, où chacun est émue par sa « madeleine », les bonnes odeurs de la cuisine.

Ah Noël!..son côté « pile » et son côté « face ». c’est le moment de faire un voeux après les flops récents …un voeux comme « break the wall of poverty! » Allez Père Noël met cela dans les petits souliers!

Joyeux Noël à mes fidèles lecteurs!

Pour moi, les pauvres sont comme des bonsaïs

Si vous plantez la meilleure semence du plus grand des arbres dans un pot de fleurs, vous obtiendrez une réplique de cet arbre haute de quelques centimètres.
Ce n’est pas la semence qui pose problème: c’est le terrain qui ne convient pas.
Les pauvres sont des hommes-bonsaïs.
Il n’y a rien de mauvais dans leurs origines. La société ne leur a simplement pas donné ce dont ils auraient eu besoin pour se développer.
Pour sortir les pauvres de la pauvreté, il faut créer un environnement favorable.
Une fois que les pauvres pourront libérer leur énergie et leur créativité, la pauvreté disparaîtra très rapidement.
Joignons nos mains pour donner à chaque être humain une chance de libérer son énergie et sa créativité.

Muhammad YUNUS Prix Nobel de la Paix ‘Vers un nouveau capitalisme’


Act now… plus de blablabla

J’ai découvert le mot blablabla. Je l’oppose systématiquement à « action » car la personne parlant le « blablabla » n’a pas encore compris que c’est une langue trop lente par rapport aux défis que nous devons relever maintenant. Les gens qui parlent le « blablabla » ont toujours une bonne raison d’inventer encore plus de « blablabla » et très souvent c’est eux qui décide de faire appliquer leurs « blablabla ». Pourtant nous le savons bien que ce n’est que du « blablabla » mais bizarrement on continue à les supporter, à les laisser faire! Alors faut se bouger sinon nous allons être contaminés par le blablabla  et que diront nous aux petits Léon, Mathilde, Félicie, Kélian, Robertito, Kim…devenus grands? Que nous étions des supers malades du blablabla , que nous avions des médicaments pour nous soigner de cette maladie mais que … nous avons laisser faire.

Act now         Les Amis de la Terre      http://dubruitpourleclimat.org/

9 novembre 2009

Let put poverty in museum

Muhamad Yunus  Berlin le 9 novembre 2009, 20 ans après la chute  « du mur »

Faites tomber les murs, les visibles et les invisibles! Avoir une belle longueur d’avance par rapport aux politiciens, montrer la voie celle que souhaite le citoyen, celle qu’il faut pour nos enfants et nos petits enfants! L’égoïsme c’est démodé mais surtout c’est du pur suicide.

Donner…

Grande campagne de communication de Frande Générosité et pour la première fois en France pour la promotion du don. Elle réunit les plus grandes associations et fondations et durera du 17 octobre 2009 au 9 novembre.

« Il ne tient qu’à vous d’augmenter votre pouvoir de don »

Pourquoi donner? Pourquoi s’engager avec associations et fondations?  J’ai envie de répondre parce que c’est le seul moyen de faire avancer  les causes qui vous tiennent « à coeur ». Qui,sinon vous, permettra de faire aller cet enfant de l’Altiplano bolivien à l’école, à cette maman d’Afrique  de recevoir un micro-crédit, à cette forêt de la Mata Atlantiqua dêtre protégée etc…?  Choisissez vos causes, vos associations et ainsi vous agirez, car il y a toujours quelque chose à faire, à faire faire…Les associations, se sont des femmes et des hommes comme vous qui mettent leur passion, leur énergie, leur enthousiasme au service de vos causes. Dorénavant nous devons tous agir pour relever les défis de demain, de ce monde en perpétuel changement, mutation. C’est à nous tous de relever ces défis et d’assurer pleinement nos responsabilités de donateurs, d’acteurs de bonheur et d’espoir, de citoyen du monde.

Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous

Gandhi

Nous sommes tous liés…

Pourquoi utiliser « l’ailleurs » pour notre bon plaisir sans penser à toutes les conséquences. J’ai envie de vous rappeler l’histoire de cette rose qui vient de si loin pour un plaisir si éphémère. Posons nous les bonnes questions car désormais toutes les actions des  habitants de la planète ont des inter-connections et le dénominateur commun de nos irresponsabilités et inconséquences se concrétise par le changement du climat.

  • d’où vient ce que j’achète?
  • comment est ce fabriqué?

La découverte des réponses, peut nous plonger dans une tritesse accentuée par un sentiment de honte. Ce qui devait n’être que de la beauté et du bonheur est né de la laideur et de la peur.

Sur les rives du lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, les pêcheurs et les environnementalistes assistent, impuissants, à la détérioration d’un écosystème d’une rare richesse. Pour fournir le marché européen en fleurs exotiques à longueur d’année, les serres se sont multipliées sur les rives de cette importante réserve d’eau douce. Le lac Naivasha, d’une superficie de 170 kilomètres carrés, abritant une faune variée, est désormais menacé par la pollution et l’imposante soif des fermes industrielles.

L’industrie horticole emploie près de 30 000 travailleurs, ce qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards de dollars. Dans un pays en développement tel le Kenya, où le taux de chômage est de 40 %, cette industrie est la manne économique de toute la région et attire les travailleurs par milliers. De grandes entreprises de floriculture européennes, telle la britannique Flamingo et la hollandaise Sher Agencies, profitent de l’importante réserve en eau douce du lac Naivasha, de la présence d’une main d’œuvre bon marché et d’un gouvernement plutôt accommodant sur les normes environnementales, pour multiplier les fermes industrielles. Mais la pression grandissante exercée sur le lac met en péril la survie d’un riche écosystème dont dépendent depuis des générations de nombreux pêcheurs, éleveurs et agriculteurs.

« À ce rythme, le lac ne pourra pas survivre plus de 15 ou 20 ans » affirme Nicholas Kitavi Nzioka, agent environnemental au conseil municipal de Naivasha. Depuis quelques années, le niveau d’eau du lac diminue à un rythme alarmant, alors que la consommation en eau à des fins d’irrigation dans les fermes industrielles ne cesse d’augmenter. La source du lac, située dans les collines avoisinantes, ne suffit plus à régénérer le lac et la région connaît des saisons des pluies de moins en moins abondantes.

« La municipalité ne reçoit même pas 0,1 % des revenus de l’exploitation du lac Naivasha » explique l’agent environnemental du conseil.

Mais le pire problème est lié à l’épandage de produits chimiques. Pour arriver sans aspérités dans nos vases, les fleurs ont dû assimiler des dizaines de produits différents : pesticides, fongicides, herbicides… Certains d’entre eux sont interdits dans les pays occidentaux. Souvent, ils sont répandus sans protection et absorbés par les ouvriers. Selon l’OIT, ils sont 60% à se plaindre de maux de tête, de troubles de la vue, de douleurs à la poitrine et de réactions allergiques parfois graves, caractéristiques d’un mauvais usage des produits chimiques toxiques. La formation à la manipulation est rare.

La protection de l’environnement et des populations est sérieusement menacée.

Sources : « Agence de Presse Etudiante mondiale » et site bioetic.com

Tout cette destruction pour une fleur … si belle mais si futile face aux dégats irrémédiables du « vivant ». Alors exigeons l’équitable, le raisonnable, le durable afin que « fleur » rîme toujours avec beauté, plaisir et ravissement.