Je vous propose de balancer dans la poubelle de votre cortex gauche toutes les idées pessimistes, apocalyptiques distillées par tous les Méphisto de la crise, et de plonger avec délice dans votre limbique droit tout en étant accompagné par la dance des gens heureux ! Oui les gens heureux existent sur toute la planète. En avant suivons Matt Harding dans ses 14 mois de voyage via 42 pays. Dance and be happy ! Dont worry!
Petite leçon de choses:
CORTEX GAUCHE → Rationnel Logique Analyse Critique Quantitatif Finances Performance Précis
LIMBIQUE DROIT →Relationnel Convivial Équipe Sensible Empathie Intuitif Facteur humain Résonance affective
D’où viennent les fleurs ?
Aujourd’hui, il semble qu’à chaque fois, il faille se poser les questions:
- d’où vient ce que j’achète?
- comment est ce fabriqué?
La découverte des réponses, peut nous plonger dans une tritesse accentuée par un sentiment de honte. Ce qui devait n’être que de la beauté et du bonheur est né de la laideur et de la peur.
Sur les rives du lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, les pêcheurs et les environnementalistes assistent, impuissants, à la détérioration d’un écosystème d’une rare richesse. Pour fournir le marché européen en fleurs exotiques à longueur d’année, les serres se sont multipliées sur les rives de cette importante réserve d’eau douce. Le lac Naivasha, d’une superficie de 170 kilomètres carrés, abritant une faune variée, est désormais menacé par la pollution et l’imposante soif des fermes industrielles.
L’industrie horticole emploie près de 30 000 travailleurs, ce qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards de dollars. Dans un pays en développement tel le Kenya, où le taux de chômage est de 40 %, cette industrie est la manne économique de toute la région et attire les travailleurs par milliers. De grandes entreprises de floriculture européennes, telle la britannique Flamingo et la hollandaise Sher Agencies, profitent de l’importante réserve en eau douce du lac Naivasha, de la présence d’une main d’œuvre bon marché et d’un gouvernement plutôt accommodant sur les normes environnementales, pour multiplier les fermes industrielles. Mais la pression grandissante exercée sur le lac met en péril la survie d’un riche écosystème dont dépendent depuis des générations de nombreux pêcheurs, éleveurs et agriculteurs.
« À ce rythme, le lac ne pourra pas survivre plus de 15 ou 20 ans » affirme Nicholas Kitavi Nzioka, agent environnemental au conseil municipal de Naivasha. Depuis quelques années, le niveau d’eau du lac diminue à un rythme alarmant, alors que la consommation en eau à des fins d’irrigation dans les fermes industrielles ne cesse d’augmenter. La source du lac, située dans les collines avoisinantes, ne suffit plus à régénérer le lac et la région connaît des saisons des pluies de moins en moins abondantes.
« La municipalité ne reçoit même pas 0,1 % des revenus de l’exploitation du lac Naivasha » explique l’agent environnemental du conseil.
Mais le pire problème est lié à l’épandage de produits chimiques. Pour arriver sans aspérités dans nos vases, les fleurs ont dû assimiler des dizaines de produits différents : pesticides, fongicides, herbicides… Certains d’entre eux sont interdits dans les pays occidentaux. Souvent, ils sont répandus sans protection et absorbés par les ouvriers. Selon l’OIT, ils sont 60% à se plaindre de maux de tête, de troubles de la vue, de douleurs à la poitrine et de réactions allergiques parfois graves, caractéristiques d’un mauvais usage des produits chimiques toxiques. La formation à la manipulation est rare.
La protection de l’environnement et des populations est sérieusement menacée.
Sources : « Agence de Presse Etudiante mondiale » et site bioetic.com
Tout cette destruction pour une fleur … si belle mais si futile face aux dégats irrémédiables du « vivant ». Alors exigeons l’équitable, le raisonnable, le durable afin que « fleur » rîme toujours avec beauté, plaisir et ravissement.
20 janvier 2009
C’est un jour historique, toute la planète en mondovision écoute un homme, un afro-américain.
Derrière son poste, papa écoute aussi, est ému. Qui peut comprendre le poids de la négritude? Il faut la vivre, la ressentir.
Du discours, personnellement, là « à chaud » je retiens ces mots
le triomphe de l’espérance sur la crainte!
à suivre maintenant…
Mêmes rêves… Pas mêmes cauchemars
Nous vivons sur la même planète et nous sommes maintenant plus de « 6 milliards d’Autres ». J’ai fait un voyage vers « 6 Milliards d’Autres » et cela de Paris! C’était la semaine dernière, un jour de janvier bien froid où le soleil n’avait pas pointé son nez au dessus de cette incessante agitation urbaine. Je ne voulais pas manquer l’invitation de Yann-Arthus Bertrand au Grand Palais. Me poser dans une yourte et me laisser aller à la rêverie des grands espaces et des grandes émotions.
Dès l’entrée je suis saisie par l’immense visage de cette femme, elle ne dit rien mais ses yeux me fixent. Un faible sourire l’illumine mais avec une gravité qui interpelle : quelles questions veut elle me poser ? Quelles histoires veut-elle me raconter ? Que veut-elle partager avec moi si petite sous la verrière du Grand Palais et elle si belle dans sa mosaïque lumineuse ?
Je vois les yourtes, elles m’envoient des invitations : Rêves d’enfant – Amour- Transmission – Femmes- Guerre- Sens de la vie etc… Je sens que cela va être un moment d’émotion qui laissera une empreinte.
La yourte c’est comme un œuf, c’est rond, on s’y sent en sécurité, il y fait bon, j’ai choisi « Rêves d’enfants ». Ai-je trahi les miens ? Et les 6 Milliards d’Autres quels sont leurs rêves ? Je me faufile, tout y est noir, les visages sont tournés vers un visage qui raconte, qui rit, qui pleure, qui est magnifique d’humanité, qui cherche l’Autre qui regarde et écoute. La yourte se transforme en petite chapelle, personne ne rompt la magie de cet instant de découverte de l’Autre si différent … mais pas tant que cela.
On quitte une yourte pour une autre, et puis une autre, et petit à petit les larmes montent du cœur, l’émotion est là, belle, insistante, parée des guirlandes de la nuit. Des vérités défilent dans ma tête comme des évidences enfantines tant de fois entendues et qu’adultes nous ne savons pas toujours mettre en pratique : le partage, la force de l’amour. Nous préférons encore et encore, expérimenter la dérision de la guerre, l’atrocité du pouvoir, le cynisme du gaspillage.
Cette femme nous rappelle que le plus beau bonheur de sa vie c’est d’avoir de l’eau , cette autre nous souhaite de « vivre comme des humains, en amitiés« . Oui, merci Yann pour ces belles rencontres car l’Autre a certes un visage mais il a aussi beaucoup à nous apprendre.
Le tournis
Des chiffres qui donnent le tournis…Certains accélèrent, sont comme fous, d’autres ont l’air de stagner, le tout génère des sentiments divers : de l’ahurissement, de l’étonnement, de l’incrédulité. Des chiffres qui révèlent notre « empreinte » sur cette planète, l’ampleur de la pauvreté, le désastre environnemental.
Passons le barrage de la représentation des chiffres, et faisons l’effort de réaliser que derrière un chiffre il y a des vies, des destins, des paysages qui disparaissent etc…. Il y a des solutions tout de même ! Appliquons les, trouvons en de nouvelles qui auront toutes en commun : le respect.
C’est la stratégie à mettre en œuvre, car l’indifférence de toutes les façons, nous amènera tous dans des situations devenant de plus en plus ingérables.
« L’action a des risques et des coûts.Mais ils sont bien moins élevés que les risques et les coûts à long terme de l’inaction confortable. » John F. Kennedy
Découvrez :
Les chiffres du monde, lien vers le site internet
Je vous conseille aussi de découvrir le livre « 80 hommes pour changer le monde » de Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux ; c’est une grande bouffée d’espoir et un bon médicament énergétique. Qui ose dire encore que le développement durable et l’écologie sont des utopies ? Leur site internet est passionnant.
l’oeil espiègle de mon copain le toucan d’Iguaçu! Bonne lecture!
Clin d’oeil
La première carte de voeux de Préférence éthique, comme un clin d’oeil dans le pessimisme ambiant. Peut être que tout ce qui nous arrive actuellement de si grave collectivement (crise financière, effet des délocalisations, mal bouffe, augmentation des cancers, précarité etc…), est une chance de réfléchir, de rebondir, de trouver et mettre en oeuvre des opportunités… qui nous rendront à nouveau heureux collectivement. Alors en route, car la vie est belle!
« Nous pouvons consommer moins et vivre mieux, être raisonnables et heureux. Nous pouvons choisir de bâtir un nouveau projet de société qui nous rassemble… Nous sommes au pied du mur. Il est trop tard pour être pessimiste. «
C’est quoi ça ?
Expression favorite de mon petit lutin Léon, qui du haut de ses deux ans et demi n’a de cesse ces derniers temps de poser cette question, et j’imagine bien que ce n’est que le début de ses questionnements. Ouf, les réponses sont encore faciles, sauf parfois à les formuler avec des mots simples qui correspondent à son vocabulaire et à sa compréhension. « C’est quoi ça Nanou ? » « et bien c’est … et patati et patata ». Le plus amusant et parfois surprenant pour moi, est le moment où ma réponse déclenche la désapprobation définitive de Léon et une mini discussion où nous déballons chacun nos « petits » arguments. Notre sujet du moment (entre autres) est : « manger des frites ce n’est vraiment pas bon ». La bataille verbale ne manque pas, à chaque fois que nous passons à proximité d’un type d’établissement mondialement connu : « si c’est très bon » « non ce n’est pas bon », c’est devenu maintenant un gag entre nous. En route pour une bonne soupe de quinoa, ouf pour cela le verdict est: « c’est bon! »
Le petit lutin va grandir, les questions seront plus pointues et les réponses devront l’être aussi. Sans doute faudra-il rendre des comptes ?
C’est quoi ça ??
Cela ressemble à un nuage, ou plutôt à d’énormes nuages qui couvrent une grande partie de la planète. Cette image représente la répartition des émissions de dioxyde de carbone pour 2007. Elle a été établie par Paul Virilio qui expose actuellement à la Fondation Cartier (conjointement avec Raymond Depardon) sur « la dimension cosmique de la tragédie en cours ». Peut être sommes nous comme Saint Thomas, il nous faut des preuves, de plus en plus de preuves, et quand bien même, il semble tout de même que nous souffrions « d’un aveuglement, d’une cécité collective ». Aujourd’hui nombre d’indicateurs clignotent en rouge, ils appellent à l’action, à une véritable prise de conscience pour un développement durable à concrétiser.
Paul Virilio conclue son interview avec le journaliste du Monde : « nous n’avons pas de planète de rechange, je refuse de léguer mon corps à la science-fiction… » Le Monde 2 n°249 du 22/11/2008
Réagir aujourd’hui, ce sera pouvoir répondre à Léon demain.
Pourtant nous ne sommes pas des autruches, n’est ce pas Léon?
C’était en 1992, à l’ouverture du Sommet « Planète terre » de Rio …
Ensemble
J’avais envie de raconter une belle histoire en ces temps approchant Noël, une belle histoire d’amour et ainsi toucher du bout du cœur notre âme d’enfant.
Ressentir une émotion qui nous emmènerait bien loin des courbes du CAC40, des affres de la vie quotidienne, des crispations individualistes.
Une histoire qui donnerait de l’espoir, comme un exemple du potentiel de générosité et d’amour qui peut émerger de chacun. Comme l’histoire de Dick et de Rick qui ensemble…
Etre ensemble crée de la joie, la force d’agir ensemble crée de l’espoir et du bonheur.
Puisons dans cette force et avançons, attaquons « les chantiers » qui n’attendent que nous.
J’ai appris à savoir mais… pardon
J’ai calculé qu’en 30 ans j’ai du réaliser sans doute près de 32500 repas.
Cette responsabilité m’est « tombée » sur les épaules, un jour de fête qui marquait le début d’une nouvelle vie. Quelle aventure : une toute nouvelle cuisine, avec de la vaisselle à mon goût, la batterie de casseroles… et un gros livre de cuisine. Le petit déjeuner ne posa pas trop de problèmes, mais déjeuner et dîner s’enchaînèrent. Que faire ? D’abord comme maman, c’est-à-dire les bonnes pâtes à l’italienne accompagnées de bonnes sauces tomates. Ensuite et bien il faut se lancer, il faut tenter toutes sortes d’expériences parfois comme une artiste, parfois comme une « sprinter ». Un indicateur de résultat : le nombre de « mmm c’est bon ! » et la joie des convives les jours de fêtes.
Ensuite premier bébé arrive. Angoisse, que faut il préparer ? Est-ce bon pour elle ? Lait de vache ou pas lait de vache ? Attention aux allergies avec ceci ou avec cela ! On laisse le béton dernière nous et départ à la campagne, en avant pour créer notre premier grand potager pour notre petite puce. Quel plaisir de récolter les bonnes tomates, les fines herbes, les haricots verts, mais quelles batailles avec les mauvaises herbes et les insectes divers et variés.
1er mai 1986, mon petit garçon tressaille dans mon ventre, la famille va bientôt s’agrandir encore 4 mois. Angoisse à la puissance nucléaire, un gros nuage radioactif s’est joué de tous, là bas vers l’Est… mais il parait que la France ne risque rien, le nuage s’arrête à la frontière !
Vendredi 16 mai 1986 : le ministère de la santé diffuse un communiqué : « La santé publique n’est aucunement menacée par les conséquences de l’accident de Tchernobyl. Les activités courantes peuvent donc être poursuivies sans précautions particulières, notamment l’alimentation et les activités de plein air. »
Nous sommes près de la frontière allemande et là bas les actions sont claires: ne plus rien consommer des potagers, les agriculteurs durent retirer le bétail des pâturages, les végétaux et le lait furent contrôlés et les bacs à sable furent vidés ou décontaminés. Nous arrachons tous les légumes du jardin, nous faisons nos achats en Allemagne, et nous espérons que tout ira bien pour le nouveau petit gourmand que nous attendions pour août. Il viendra en juillet.
Immoralité de l’histoire: on nous a mentis, on nous ment encore, un genre de mensonge « par omission » emballé dans le monde joyeux et merveilleux de la publicité, pour le bien de la croissance économique et blablabla…
Qu’est ce que c’est que ces produits qui s’échappent du petit hélicoptère lors de l’épandage des champs de maïs près de la maison ? Ou encore ces petits granulés blancs et gris, qui un beau matin, parsèment tous les pavés de la cour?
Fin des années 90, des amis depuis longtemps sensibilisés à la sauvegarde de l’environnement m’ouvrent les yeux. Je découvre petit à petit d’autres façon d’acheter, de manger, et plus tard de cultiver. Mon potager en carrés sans pesticides (en dehors de ce qui s’abat du ciel !), et bio, voit le jour en 2005. Il est agrandit de deux carrés en 2008 et le sera encore de deux en 2009. Ainsi vivent les beaux légumes pour toute la petite famille! Petit à petit, la cuisine « sans chimie » est dans nos assiettes. C’est une petite évolution, après tant d’années dans l’ignorance, et je suis consciente qu’il y a encore beaucoup à faire, pour traquer toutes ces molécules néfastes dans la maison, et quelques mauvaises habitudes et paresses à débusquer.
Il me reste, humblement, à demander le pardon « pour votre servante » cuisinière. Mais sachez qu’à chaque fois, j’ai mis dans mes petits plats, un ingrédient qui ne s’achète pas et qui n’est pas pollué, il est dans une petite boite en forme de cœur…en quantité illimitée.
Les choses bougent plus vite, l’information se démultiplie… mais il est trop tard pour beaucoup de personnes, pour beaucoup d’enfants…Visionnez la bande annonce qui suit: nos enfants nous accuseront
L’île aux fleurs, voyage déroutant et…
Brésil 1989.
Ce court métrage, Ilha das Flores, tourné sans argent ou presque par Jorge Furtado, a été couronné de 17 prix, dont l’ours d’argent au festival de Berlin de 1990. Né en 1959 à Porto Alegre au Brésil, Jorge Furtado étudie la médecine, la psychologie, les beaux-arts et le journalisme avant de travailler à la TV Educative comme reporter, présentateur, monteur, scénariste et responsable de production. De 1984 à 1986, il dirige le Musée de la Communication Sociale José da Costa. Entre 1986 et 1990, il écrit et réalise des dizaines de films publicitaires pour la télévision. Depuis 1990, il travaille comme scénariste pour TV Globo. L’humour est son outil de travail de prédilection pour mieux comprendre l’homme et le monde dans lequel il vit.
Prenez le temps de visionner les deux parties.
Hélas, en quinze ans, les douze minutes de L’Île aux Fleurs, dévastateur court métrage avant-gardiste de Jorge Furtado, n’ont pas pris une ride.
« J’ai voulu montrer à un visiteur inter-planétaire comment est la Terre . Caetano Veloso dit de la baie de Guanabara que nous ‘sommes aveugles de tant la voir’. J’ai fait la même chose avec la misère brésilienne. Nous sommes devenus insensibles à force de la voir sans cesse«
« Pendant huit mois, j’ai essayé d’écrire le texte, un texte qui traduisait mon malaise. Et en approfondissant les causes de ce malaise, je suis arrivé à la conclusion que cela me dérangeait parce que c’était une chose qui était à la fois logique et immorale »
Que dire encore? Que faire pour briser la logique infernale qui nous fait « marcher sur la tête », qui nous plonge dans une perpétuelle illusion, nous de ce côté de la vie? Peut être faut-il que nous changions de lunettes et ainsi apprendre à voir, à regarder? Peut être qu’ainsi nous saurions quelles actions entreprendre? Peut être faut-il faire l’effort de changer de paradigme et ainsi changer sa vision du monde?
Ensemble, défions l’indifférence !